Adrian Anderson [Terminée, liens mis à part!]

» Âge: 33 ans.
» Date & lieu de naissance: Le 10 janvier, à Londres.

» Groupe: The Londoners.
» Occupation/ Emploi: Détective Privé.


» Signes particuliers: Depuis une mésaventure lors de son enfance, Adrian est clostrophobe, et préfère donc éviter les ascenseurs, ou autres endroits clos et trop étroits à son goût. Dans le cas inverse, il devient vite angoissé, ce qu'il ne contrôle pas facilement.


» Avatar: Alex O'Loughlin
» Code: London Eye je crois (mais faut que je revérifie j'ai un doute ..)


» Description physique
Comment décrire physiquement un homme comme Adrian Anderson ? Charmant, peut-être, à vrai dire il n’a pas d’avis particulier sur son physique. Tout ce qu’il sait faire, c’est jouer de ses charmes auprès des dames, et voilà tout. Grand, cheveux bruns, regard ténébreux et sourire discret mais charmeur aux lèvres, c’est ainsi que vous pourriez le décrire très brièvement, et c’est souvent la première impression qu’il vous offre. Toujours poli, du moins aux premiers abords, il aborde généralement une attitude qui contraste avec sa nature profonde. Plutôt réservé, sans non plus être timide, ce sont ses paroles qui, les premières, trahissent son réel caractère. Sa tenue, elle aussi, ne vous sera d’aucun secours pour comprendre cet homme. Il préfère porter des vêtements plutôt simples, assez classiques, et toujours classes. Chemises aux tons sombres, pulls légers, pantalons classes et chaussures assorties, il sort la veste légère en été, ou le manteau long et chaud en hiver, accompagné d’une écharpe et de son éternel sourire. De temps à autres, selon ses humeurs, il lui arrive de sortir le jean et la veste en cuire, mais préfère bien souvent sa tenue habituelle, classique et confortable.

Si l’on veut entrer dans des détails physiques, il a un visage qui dégage un certain charisme et une douceur qui pourtant intérieurement n’est pas toujours au rendez-vous. Vous pourriez être son pire ennemi, qu’il vous sourirait quand même, et garderait cette attitude zen signifiant qu’il a un grand contrôle sur ses émotions, qu’il laisse par ailleurs rarement transparaître. Si vous voulez vraiment savoir ce qu’il pense, vous devez faire attention au plus petit détail qui, s’il paraît insignifiant, en dit pourtant long sur sa pensée du moment. Froncement de sourcils, sourire en coin, ou plissement des yeux, ce sont ce genre de petites réactions qui peuvent vous renseigner sur son état d’esprit.

Pour le reste, s’il n’a pas un corps de grand athlète et qu’il n’ira pas concourir pour le titre de champion olympique, il entretient néanmoins régulièrement son corps par un jogging matinal quotidien – ou presque – et quelques exercices de temps à autres, des restes de son service militaire. C’est une façon pour lui de rester en bonne santé, et s’il s’autorise l’alcool, il mange souvent une alimentation seine, refusant les fast food et autres trucs dans le genre. Notons enfin que, lorsqu’il n’en a pas le courage, il peut rester plusieurs jours sans se raser. Il n’est pas rare de le voir avec une barbe de trois jours. Il paraît que ça lui donne un certain charme, même s’il a parfois des doutes quant à cette affirmation.


» Caractère
Aux premiers abords, on pourrait prendre Adrian pour un jeune homme charmant aux bonnes manières. Son regard doux et séducteur lui donne des airs de gentleman, et son sourire ravageur mais pourtant discret réussit souvent à vous amadouer. En somme, il a une véritable gueule d’ange, et jamais on ne le soupçonnerait capable de faire quoi qui irait à l’encontre des bonnes manières. Hé bien, mesdames, messieurs, ne vous y fiez surtout pas, vous seriez vite surpris !

Loin d’être l’homme parfait sans défaut, Adrian serait plutôt tout le contraire. S’il est devenu quelqu’un de discipliné, suite à son service militaire où il exécutait le moindre des ordres qu’on lui donnait, pourvu qu’il y consente, et restait conforme aux règles strictes, il a toujours été de nature contestataire et s’il estime qu’on lui demande quelque chose d’idiot, il n’hésite pas à le faire remarquer, même s’il finit par le faire. Et ce coté franc parleur n’a aujourd’hui pas disparu. Il n’hésite pas à donner son opinion et ne va jamais par quatre chemins. Un peu rebelle dans l’âme, il adore contredire les ordres directs, toujours avec de l’humour et une finesse suffisante pour que cela ne ressemble pas à de la provocation. C’est néanmoins sans aucun doute une des raisons majeures qui l’a poussé à travailler à son propre compte, ayant toujours eu du mal avec la hiérarchie, tout comme aujourd’hui il se bat avec la juridiction lors de ses enquêtes qu’il mène pour ses clients. Son coté « je fais ce que je veux » a tendance à lui donner des airs je m'en foutiste, ce qui est loin de le déranger. Au contraire, il entretient cette réputation avec soin.

Son coté téméraire le conduit souvent à se mettre dans des situations délicates, et il n’hésitera jamais à se foncer vers le risque, qui a pour lui quelque chose d’excitant. Obstiné, il fait toujours en sorte d’obtenir ce qu’il veut, et si parfois ce qu’il fait n’est pas très légal, hé bien tant pis. S’il n’y avait pas cette guerre entre juridiction, il pourrait sans doute faire son travail plus facilement, mais en attendant si un flic essaie de lui barrer le chemin, il trouve toujours un échappatoire. Quand il s’agit d’une enquête personnelle pour l’un de ses proches, alors son sens de la loyauté mis à l’épreuve, il devient capable de tout et rien ne peut arrêter sa volonté d’acier et sa détermination.

Un peu gamin dans l’âme, il aime particulièrement se chicaner avec ses amis, tout particulièrement lorsqu’il s’agit d’une femme. Les prises de tête, il adore, parce que ça le fait toujours rire. Mettre le sang froid de la gente féminine à l’épreuve, c’est quelque chose qui le fascine, les réactions étant souvent diverses et toujours pleines de surprises. Il a un grand sens de l’humour, et répond toujours lorsqu’on lui envoie une pic. Mais s’il aime rire et fait souvent preuve d’optimisme, il reste quelqu’un, par sa nature, de relativement calme. Capable de conserver un grand sang froid, il analyse toute situation avec logique et lucidité, sans jamais paniquer.

Il faut également faire attention à ne pas le provoquer, car lorsqu’il s’énerve, s’il garde toute sa tête et ne sort jamais de ses gongs, cela ne le rend que plus effrayant. Sans jamais hausser la voix, il lance des répliques cassantes et son regard glacial suffit à vous faire reculer. Néanmoins, cela reste rare, car il en faut beaucoup pour l’énerver, mais alors, à ce moment, vous feriez mieux d’être loin de lui. Evitez de l'emmerder.

Vis à vis des femmes, il ne leur fait aucune faveur pour être du sexe opposé, bien au contraire. Il n’est pas macho ou sexiste, même si son humour peut bien souvent aller en ce sens. Mais Adrian adore les femmes, et son coté séducteur fait souvent surface lorsqu’il en croise une belle. S’il les respecte, il n’éprouve néanmoins pas de scrupule à passer une nuit avec une demoiselle pour ne plus donner de ses nouvelles le lendemain. Il n’y peut rien, il est comme ça, et n’estime pas cela comme une parjure. Il n'a pas un fond méchant, mais il faut avouer qu'il peut parfois manquer cruellement de tact, et ses méthodes d'enquêteur, si elles sont souvent efficaces, peuvent aussi parfois s'avérer limite niveau éthique.

»» Qui sont mes amis? Mes ennemis?

Mackenzie E. Walker {FT. EVANGELINE LILY}
Entre eux, ça a plutôt mal débuté. Même s'il ne faisait que son travail, Adrian a dû enquêter sur elle, car la mère d'un étudiant croyait que ce dernier sortait avec sa prof de littérature. Au final, après quelques questions gênantes et des heures d'observation et d'enquête, il s'est avéré qu'il ne s'agissait que d'un simple malentendu entre un fils à bout de nerfs et une mère naïve et paranoïaque. Pour se faire pardonner, Adrian a invité Mac à boire un verre, et depuis ils sont bons amis, le détective tâchant de mettre de coté sa nature de grand séducteur, même si ce n'est pas toujours facile. Quand il doit enquête sur une affaire concernant l'université, elle est l'une des premières à qui il va s'adresser.

Kara Walsh {FT. MEGAN FOX}
Dès lors qu’ils se sont connus, ça n’a jamais été simple. Elle lui rappelait sa meilleure amie, et très vite ils sont devenus complices, tout en passant néanmoins leur temps à se chamailler. Et puis, inévitablement, il a fallu que l’un comme l’autre en veuille plus, une simple amitié n’étant pas suffisante. Le seul problème, c’est qu’aucun des deux n’est capable d’avoir une relation à long terme, et Adrian a peur, s’il ose s’engager dans cette voix, que cela finisse très mal. Alors ils se contentent d’être bon amis, et pour compliquer un peu plus les choses, la jalousie a tendance à générer fréquemment des disputes, et c’est devenu pour l’un et l’autre un véritable jeu, de tenter de s’interposer avec la conquête du soir. Reste à savoir combien de temps cela durera, avant que l’un craque.

Daniel Hendricks {FT. JASON DOHRING}
Étrangement, ce sont les deux meilleurs amis, ils sont un peu semblable sur certains points. Ils se sont connus alors qu'ils étaient flics, ils étaient coéquipiers en fait et Dan est le seul à avoir soutenu Adrian lors de l'enquête concernant sa meilleure amie. Dan n'a pas connu Lyna, mais il savait combien elle était importante pour Adrian et il a fait au mieux. Malgré leur carrière respective, ils sont demeurés amis dans l'adversité.

Nom du Prédef {FT. CÉLÉBRITÉ}
Relation

»» Derrière l'écran, il y a... moi!

» Nom ou Pseudo:

» Âge: 18 ans.

» Comment avez-vous connu le forum? De Hidden

» Vous pensez être présent combien de fois par semaine? Pour l'instant souvent, à partir du 2 septembre probablement moins

» A votre connaissance, quel est votre niveau de RP? Les admins le savent déjà

C'est avec plaisir que je reviens parmis vous

Un lien, ça me tente effectivement Par contre, j'ai pas encore pris le temps de lire ta fiche, mais si t'as une idée je suis ouvert ! J'crois que tu connais un peu mon genre de perso, et je pense que ça sera un peu dans le même style qu'Hayden ... version détective et peut-être un peu plus sympa, à voir

De mon côté, il n'y a pas vraiment de variante, sauf que maintenant mon perso est prof plutôt que flic, histoire de faire changement un peu

Ils peuvent être amis, sinon cette fois-ci les rôles peuvent être inversés. C'est mon perso qui refile des infos et non le contraire.

Pense-y et si tu as une idée meilleure que celle-là [ce qui ne serait pas trop dur je crois], fais-moi signe par MP.

[Désolé de poster ça là, mais je doute que ça rentre dans la présentation :S]

» Histoire

Chapitre 1 : Procréation et naissance.

Adrian n’a jamais été un enfant désiré, du moins par sa mère. Madame Anderson ne voulait en effet pas d’une progéniture, tenant beaucoup à son métier – elle venait de monter un cabinet d’avocat – et ne voulant pas perdre son temps avec un enfant à s’occuper. Mais son père le voyait d’un autre œil : militaire et volontaire pour des missions à risque, il savait qu’il pourrait un jour ne jamais revenir de l’une d’entre elles, et ne comptait pas quitter ce monde sans laisser une génération derrière lui, qui assurerait la transmission de son sang, mais aussi ferait la fierté et la bonne réputation de la famille. Le sujet « enfant », très conflictuel, était donc souvent abordé, et se terminait toujours de la même façon : une dispute des plus bruyantes, et un lit conjugal séparé la nuit suivante. Et il le savait, Nate, le mari de Gabrielle Anderson, ne pourrait avoir d’enfant pour une raison simple : sa femme prenait des petites pilules ayant pour but d’empêcher ce genre d’événement malencontreux.

Et c’est un jour qu’il allait acheter quelques médicaments en pharmacie qu’une idée brillante lui vint à l’esprit, lorsque son regard se posa sur un flacon rempli de petits médicaments de la taille et forme exacte de ces pilules contraceptives. Achetant tout une cargaison de ces petites merveilles, il trafiqua durant des mois ce que sa femme prenait, croyant toujours avaler ce qui l’empêcherait de gâcher sa vie. Et bien entendu, il fallut qu’un beau jour, elle tomba enceinte, pour son plus grand désespoir. Elle s’en rendit compte aux premières nausées, et lorsque le test se révéla positif, elle crut s’évanouir. A l’annonce, son mari, lui, fut fou de joie et surtout, surtout, extrêmement soulagé de savoir qu’enfin, un gendre serait là pour assurer sa lignée. Elle voulut avorter, manque de chance son mari la menaça dès qu’elle aborda l’idée, et elle prit peur. Elle dut donc se résigner, et n’arrêta son travail qu’à sept mois de grossesse, quand elle fut bien obligée d’admettre qu’elle n’était plus capable de gérer ses affaires.

C’est dans ces conditions qu’Adrian naquit, déjà détesté de sa mère qui voyait en lui le responsable de sa coulée sociale, et sur qui pesait une exigence rude de la part de son père. Sa naissance se déroula en pleine nuit, déjà emmerdeur comme le fit remarquer sa tendre mère, alors que dehors, le temps était exécrable. Une tempête faisait rage, et la température était l’une des plus basses que Londres eut connu depuis bien longtemps. Et bien entendu, Gabrielle prit ce fait comme un signe du destin : cet enfant n’aurait jamais du être conçu. Malheureusement pour elle, c’est un beau bébé qui fit son entrée dans le Monde, en pleine santé et bien décidé à vivre une belle, longue, et heureuse – huuh, moins sûr concernant ce dernier adjectif – vie. Gabrielle décida de le nommer Adrian, nom de son défunt père qu’elle n’avait jamais pu supporter. Elle avait toujours aimé faire dans la symbolique, et le pauvre enfant serait donc restreint à porter un nom qui n’évoquait rien d’autre pour sa maternelle que ce sentiment si commun qu’était la haine. Un bel avenir, pleins de rebondissements, s’ouvrait pour ce petit être qui, déjà, hurlait à pleins poumons dans son lit, peut-être dans l’espoir de se faire entendre et surtout, de montrer qu’il était bien là, plus vivant que jamais.

Chapitre 2 : Enfance et rébellion.

C’est dans ces conditions catastrophiques et hostiles que grandit le petit Adrian. Sa mère ne voulait pas s’occuper de lui et lui fit rapidement comprendre qu’elle ne l’aimait tout simplement pas, sans jamais lui donner d’explication. Quant à son père, il était si souvent absent, envoyé des semaines dans des pays étrangers, qu’il ne pouvait pas tenir son rôle. Alors Adrian grandit dans une grande solitude, sans personne pour lui apprendre les règles de vies élémentaires ou comment lacer ses chaussures. Oh, bien sûr, il y eut les beaux discours de son paternel, qui voyait en ce garçon l’objet de sa future fierté. Quoi de mieux, que de se vanter d’avoir un fiston devenu médecin, militaire comme son père, ou encore grand homme d’affaire ? Alors, des leçons de morales, il y eut le droit, mais que voulez-vous qu’un enfant de trois ans comprenne aux valeurs de la vie dictées par son père ? Tout ce qu’il reçut chez lui, ce fut une discipline stricte, et une idée fixe : jamais il ne se marierait. Si, bien sûr, il ne savait pas encore que cette décision avait été prise, voir sa mère ramener des inconnus chez elle, et s’enfermer une heure ou deux dans la chambre était quelque chose de très instructif pour un gamin haut comme trois pommes. Plus tard, il réaliserait à quel point dire « oui » était quelque chose d’absurde et suicidaire. Le premier pas vers le divorce, c’est le mariage, n’est-ce pas ?

En attendant, il grandit, entouré de trois soldats miniatures et d’un grand vide. Même pas de baby-sitter, que la mère estimait trop couteuse. Elle lui laissait le matin de quoi manger le midi, et le nourrissait le soir pour ensuite le mettre au lit, après un passage obligatoire par la baignoire. En somme, un emploi du temps peu chargé et très emmerdant. Quand enfin, il fut l’heure d’aller à l’école – elle l’inscrivit d’ailleurs avec une année d’avance – cela devint rapidement l’endroit où il aurait aimé y passer tout son temps, et où il apprit tout ce qui lui sert désormais et que ses parents ne lui ont jamais expliqué : le contact social, l’amabilité, ou tout simplement les vraies valeurs de la vie, et pas simplement ce bourrage de crâne où l’ambition et la réussite seule comptait. A ses débuts, tout se passa bien. Enfant plutôt doué dès lors qu’il entreprenait quelque chose et y mettait toute sa volonté, il fut très vite apprécié des enseignants, voyant en lui un enfant calme et docile ayant un grand avenir. Ce fut sans compter l’apparition de sa future meilleure amie, Lyna qui lui apprit une autre qualité à laquelle il prit très, très vite goût : la désobéissance. Cette nouvelle règle de conduite, libératrice pour lui dont les mots d’ordre avaient été « respect et soumission », devint vite un véritable défit entre lui et la jeune fille, et leur petit duo se transforma en légende. A l’école, ils ne cessèrent de faire preuve tous les jours d’un peu plus d’imagination pour détourner le règlement, et rapidement les punitions et les visites chez le directeur se multiplièrent. Il arriva même que, poussée à bout, une enseignante lui administre un jour une gifle monumentale, à laquelle il répondit, avec un regard noir, un « même pas mal » qui fit rire toute la classe et qui marqua le départ de l’institutrice pour « dépression grave ».

Aux cotés de cette nouvelle amie, il développa son goût pour les sports extrêmes, et les missions périlleuses. Pourvu que ce soit dangereux et risqué, il était toujours partant. Ainsi se déroulèrent les années, devenant un gamin de plus en plus ingérable, que ce soit à l’école ou pour les parents. Sa mère réglait le problème en lui administrant baffes et parfois poings en pleine figure, quand vraiment elle perdait son sang froid, son père lui préférait lui adresser l’un de ces regards empreint de mépris et de honte, plus blessant encore qu’une attaque physique. Mais, à vrai dire, cela ne touchait pas plus que cela notre Adrian d’un éternel optimiste, qui préférait vivre sa vie et en profiter, en bonne compagnie. Au fil des années, les défis que se lançaient nos deux effrontés devenaient de plus en plus risqués : en primaire, ils aimaient renverser de l’encre sur la robe de l’institutrice, mettre de la colle sur la cuvette des toilettes, provoquer une bataille de nourriture dans la cantine, ou encore escalader l’école pour se retrouver sur le toit.

Au collège, cela évolua, et il prirent plus de risques. Les punitions aussi évoluèrent : plutôt que d’aller au coin pendant une heure, leurs enseignants préféraient les mettre de corvée balayage, ou encore à la plonge, mais rien de bien méchant, par rapport à ce qui les attendait au service militaire. S’ils réussirent tout de même à atteindre le lycée sans être renvoyés de toutes les écoles de la ville, c’était grâce à leur sens de l’humour, leur coté gueule d’ange, et surtout un travail régulier qui, malgré leurs conneries répétées, leur permettait d’être envers et contre tout appréciés par leurs enseignants. Et puis, il fallait l’avouer, leurs bêtises les faisaient parfois rire, et allégeaient constamment l’ambiance. Durant ces années collège, ses rapports avec sa famille ne s’améliorèrent pas, bien au contraire. Adrian, de plus en plus distant, ne les voyait plus qu’aux repas, durant lesquels ils n’échangeaient pas un mot. S’il n’en souffrait pas, il se rend compte désormais que c’est ce qui contribua, en majeure partie, à le rendre parfois si incontrôlable. Et il ne s’en plaint pas, c’est un coté qu’il aime chez lui. Le collège terminé, Lyna et lui, devenus inséparables, allèrent dans le même lycée avec une ambition commune : s’engager plus tard dans l’armée.

Les années lycées, ahh. Les meilleures de sa vie. Entrant dans l’âge où les relations filles/garçons se compliquaient, ils continuèrent leur petit jeu, s’attaquant à des défis toujours plus risqués, et toujours plus amusants. Ce qui, autrefois, était considéré comme des taquineries entre enfants, avait désormais acquis le statut de jeu pervers et dangereux. Rapidement, le sexe se mêla à tout ça, et coucher avec une prof fut dès lors inscrit sur la liste des choses à accomplir. Mais ils n’oublièrent pas non plus d’user de leur imagination, et Adrian eut à faire des actions plus folles les unes que les autres : scier l’arbre au centre du parc de l’école en pleine nuit, entrer par effraction dans le bureau du directeur, et y répandre des insectes répugnants et gluants, uriner dans le réservoir de la voiture de sa mère, débarquer un jour à son bureau et lui faire honte devant ses collègues, … en restant toujours digne et sans oublier le but de ces épreuves : toujours s’amuser.

[Oups .. ça rentrait pas en un post, j'suis désolé ! J'ai du mal à arrêter, quand je suis inspiré alors euh ...]

» Histoire (suite)

Chapitre 3 : Puisqu’il faut un jour changer et grandir.

Tout cela changea lorsqu’ils s’engagèrent, en même temps, chez les militaires, et les années faciles bien vite derrière eux, ils découvrirent à leurs dépends qu’ici, on ne rigolait pas sans en payer les conséquences. Le plus difficile, pour Adrian, fut d’être séparé de sa meilleure amie. Car chez les militaires, les entraînements n’étaient pas mixtes, et ils durent décupler leur imagination pour réussir à se voir régulièrement à la fin d’une journée harassante. Si leurs chefs d’entraînements savaient déjà beaucoup de choses sur ces deux rebelles, ils se rendirent vite compte que les dires étaient fondés. Ces deux là étaient incontrôlables, et pourtant ils s’attachèrent très vite à eux. Car Adrian, s’il aimait désobéir, était également un soldat hors norme, s’exécutant à toutes les tâches sans jamais rechigner. Suivant les règles de conduite militaire lors des entraînements, il fut très vite démarqué des autres pour ses capacités physiques, son goût du risque, et sa logique froide qui l’aidait dans toutes situations. Il n’empêche qu’arrivé le soir, il se faufilait hors du dortoir, pour retrouver Lyna là où ils pourraient se voir sans être démasqués, dans les endroits les plus insolites. Tout y est passé : salles d’entraînements, bois entourant la caserne, douches parfois, et il arriva même qu’il s’éveille le matin avec la jeune femme dans son lit, sans que personne ne l’ait remarquée durant la nuit. On le soupçonna même assez vite d’avoir une relation intime avec elle, mais personne ne put jamais le prouver, et pour cause : cette rumeur était inexacte. S’il éprouvait effectivement une attirance certaine pour elle, il resta, comme il se l’était promis, à une amitié pure et simple. Mais à chaque fois, leur entrevue était démasquée, et à chaque fois, ils avaient le droit à leur punition, durant lesquelles ils aimaient se chamailler en partant de n’importe quoi. Eplucher les patates, récurer les toilettes, balayer la cours, vider les animaux de leurs entrailles, ranger le matériel, et même cirer les pompes de tous leurs camarades, ils eurent le droit à tout, et une fois encore leurs supérieurs durent se creuser la tête pour en trouver des nouvelles punitions qui feraient comprendre à ces deux têtes brûlées qu’il ne fallait pas transgresser les règles. Cela ne marcha évidemment pas, car jusqu’à la fin, ils continuèrent de n’en faire qu’à leur tête. En revanche, Adrian acquit une capacité hors de commun à éplucher les patates, de quoi faire pâlir de jalousie les plus grands chefs cuistots de la ville. S’il décidait un jour de quitter l’armée, il aurait pu se reconvertir dans la cuisine et en faire son métier. De plus, dorénavant, il effectue les tâches ménagères avec une grande efficacité, grande qualité pour un mari … si seulement il avait envie d’avoir une femme.

Car si cette année de service militaires lui permit tout de même de gagner en maturité, il ne fallait en revanche pas compter sur lui pour un jour se caser avec une femme. Car le mariage est une chose qu’il a toujours eu en horreur, ses parents n’ayant jamais été pour lui un modèle de réussite, et lui ayant laissé un profond dégoût vis à vis des relations longue durée. C’est sans doute pourquoi il préfère enchaîner les femmes et ne jamais trop s’attacher à elle. Au terme de son service militaire, Adrian Anderson était vu comme une forte tête, un excellent soldat, conseillé par tous, mais ayant un certain goût pour la désobéissance. Ce fut donc un étonnement général lorsqu’il annonça à tous qu’il ne joindrait pas l’armée, et que ce service militaire ne lui servirait finalement que pour servir la patrie en cas de réel problème. Lyna fut la première à ne pas comprendre son choix, et fut extrêmement déçue. Mais il y avait une explication précise à son comportement : une violente altercation avec son père, qui finit par le frapper, lui laissant une belle empreinte au visage pour plusieurs semaines. Cette bagarre lui ouvrit les yeux sur une chose : il ne voulait en rien ressembler à ses parents, et son paternel étant militaire, il n’avait certainement pas envie de le devenir à son tour.

Chapitre 4 : Changement radical.

Il quitta tout, amis, armée, et on eut beau essayer de le convaincre rien n’y fit. Il regretta de voir Lyna partir pour de nombreuses missions, continua de la voir régulièrement, et s’engagea, lui, chez la police. Cela lui plut, et il devint bien vite un bon flic, intègre et honnête. Trouvant un travail régulier, il s’installa dans un appartement à Londres, ville qu’il aimait beaucoup même s’il y avait grandi. La vie devint vite une routine, qu’il pimenta par des rencontres régulières de nouvelles femmes, sans non plus qu’il s’installa avec l’une d’entre elles. A vrai dire, sa relation la plus longue fut de quelques semaines, et il finit, à bout de nerf, par balancer ses affaires par la fenêtre et faire changer la serrure de sa porte d’entrée. Peu distingué, certes, mais il fallait dire qu’elle l’avait cherché : elle l’avait forcé, durant des jours, à rester avec lui alors qu’il avait été clair sur ses intentions, usant d’un chantage abusif qui eut raison de ses nerfs. Ce fut l’une des rares fois où il s’emporta, et cette histoire le fait désormais bien rire.

Mais cette routine fut de courte durée. Lorsqu’un jour, on lui annonça que sa meilleure amie avait été assassinée, il mit une semaine entière à s’en remettre, refusant alors de s’alimenter ou de sortir de chez lui, puis réalisant que sa conduite était pathétique et que Lyna n’aurait pas voulu une chose pareille, il se ressaisit et insista pour reprendre l’enquête, ce qu’on lui accorda. Il y passa des jours et des nuits entières, et quand enfin il découvrit l’auteur de ce crime, il ne sut pas quel sentiment fut le plus fort : la haine, le dégoût, ou cette envie meurtrière qui l’avait pris aux trippes. Il rendit personnellement visite au suspect n°1, qui n’était autre que son père, et le pire furent sans nul doute ses aveux. Il accusa celle qui avait été sa meilleure amie de l’avoir perverti et rendu incontrôlable, et que sans elle, sa vie aurait été bien mieux. Sans cette petite effrontée, il ne serait pas devenu simple flic. Le plus ironique, dans l’histoire, c’est que son père, lui et lui seul, l’avait poussé dans cette voix en l’écartant de celle qu’il avait choisi. Quelques dents de pétées, et il fut arrêté et jugé pour homicide volontaire. Ce fut la dernière enquête qu’Adrian mena, décidé à se lancer dans autre chose.

S’il voulait continuer d’aider les gens, ce fut lorsqu’une femme vint le trouver pour lui demander de l’aider à retrouver sa fille, ayant entendu dire qu’il était excellent investigateur, que l’idée d’ouvrir son propre cabinet, et de devenir détective privé, naquit. Il consacra beaucoup de temps à ce projet, et réussit à obtenir ce qu’il souhaitait. Aujourd’hui bien réputé, il adore la vie qu’il mène, pour plusieurs raisons : pas de supérieur qui vous emmerde, ni de collègues à qui lécher les bottes, il peut faire ce qu’il veut du moment que ses clients sont satisfaits. Et le mieux, dans l’histoire, c’est qu’il organise son emploi du temps comme il le désire …


» Exemple de RP [Obligatoire]

Spoiler:

Je sais que Kara n'a pas donné son accord, mais je doute qu'elle aie un problème avec ta fiche de présentation, alors je vais te valider de ce pas.

Rebienvenue et j'ai hâte de RP avec toi!

Et si Kara a quelque chose à ajouter, bah... elle le fera! lol

Okay, merci beaucoup

Pareil pour moi, vive le RP (il est autorisé, ou pas encore ?)

J'aurais surement un lien à ajouter avec Kara, on en avait parlé. Vu que c'est ta meilleure amie (si j'ai bien compris), va falloir trouver un truc bien compliqué ...

Je vous fais confiance, vous avez l'esprit tordu tous les deux! Si tu me crois pas, regarde les histoires des PV's... lol C'est son oeuvre et des fois, me demande où elle va chercher tout ça! En tout cas, une chance qu'elle était inspirée parce que de mon côté, l'inspi était partie en vacances.

Concernant le RP, je t'avoue que c'est une question à laquelle je n'ai pas de réponses. On en a pas parlé encore... ça ne devrait pas tarder, c'est clair. Par-contre, on peut ouvrir le flood et les jeux si ça t'intéresse. Ça nous occupera!

j'vais aller faire un tour pour voir ces PV alors! On a au moins un point commun x)

Pour le RP, ben j'attendrai pas de problème ! Et le flood, pourquoi pas, moi ça me va!

Je te laisse ouvrir le flood, à ton tour d'inaugurer! lol

On flood les présentations maintenant??

Non mais!!!

Et en plus on fait ça sans moi !!!

J'espère que tu as aimé les Pv Adrian!! Disons que je suis inspirée de pas mal de truc lol.

En tout cas BIENVENUE!!!!!

Amuse-toi bien avec tes deux fofolles.... euh ... je parles nous bien sur Je vais tenter de terminé les PV demain pour qu'on puisse ouvrir, mais ça va dépendre... j'ai un déjeuner en famille demain matin .... à 9h30 ... .et il est 00h45 Rien là... je suis habituée



Bon bon bon, je vais laisser le faire le roman

Et je vous dis à bientôt pour le RP et ..... En mp pour le lien Adrian questions de pas flooder comme ma co-admin qui ne montrent pas l'exemple!!!!

Nous, on flood, ah bon ?


Merci pour l'accueil


Et j'te souhaite bon courage pour terminer les PV