La jeune femme avait eu un filon pour une histoire de trafique de drogue, elle avait planché la-dessus toute l'avant-midi, ensuite ils avaient fait une descente là où on avait dit, mais il n'y avait rien. Pendant que tous les effectifs étaient à un bout de la ville une bijouterie réputée se faisait cambrioler pour des millions de dollars. Elle n'en revenait tout simplement pas, ils s'étaient fait leurrer comme des bleus. Elle était en colère et c'était peu de le dire, personne n'osait entrer dans son bureau parce qu'elle les renvoyait de façon peu élégante et parfois même insultante. Seul son chef avait eu le droit d'entrer sans casse, seulement parce qu'il était le chef. Il était tout aussi furieux qu'elle, mais c'était SON informateur à elle, donc la responsabilité de cette histoire lui revenait bien sur. Sa source avait ensuite été retrouvée morte dans une ruelle. C'était un gamin de quinze ans, il avait choisit les mauvaises fréquentions et aujourd'hui il l'avait payé de sa vie. Il avait un bon fond et la jeune femme était désolée pour lui. Mais encore là elle se sentait responsable. Parce que s'ils l'avaient utilisé pour la berner, c'est qu'ils avaient découvert qu'elle rôle il jouait pour elle. Elle se sentait donc un peu coupable de sa mort. Elle tentait maintenant de retrouver le moindre parents de ce jeune homme... mais il semblait qu'il n'avait personne pour le moment. Elle ne trouvait rien du tout.
La veille elle avait quitté au beau milieu d'une enquête pour aller s'occuper de son amie et aujourd'hui elle faisait une bévue monumentale. Elle ne regrettait pas d'être aller avec Mackenzie à l'hôpital bien au contraire, c'était pour son patron que ça donnait un mauvais point de plus, pas pour elle. Elle repoussa ses cheveux vers l'arrière de la main et poussa un grognement de colère en regardant encore et encore ce fichu dossier qu'elle avait mit des heures à monter et élaborer. C'était complètement stupide. À côté, elle avait le dossier du vol de la bijouterie et de l'autre celui du meurtre de son informateur. Évidemment tout était lié, mais à qui? Ça elle ne le savait pas, mais elle se jurait bien de trouver. Elle ouvrit son tiroir avec sa clé et regarda le dossier qui s'y trouvait. Celui là aussi était déprimant, mais il faisait en sorte de la motiver à trouver les coupables et à faire ce pourquoi elle avait tant travailler. Elle avait faillit perdre la vie dans le dossier de son tiroir, mais à la place elle en avait prit une et s'était rendu compte qu'elle ne pouvait avoir confiance en personne. Aujourd'hui en était une autre belle preuve. D'accord, le gamin avait été manipulé, mais elle n'aurait jamais dû se fier seulement à ses dires pour monter toute cette opération.
Lorsque sa porte s'ouvrit, elle fusilla du regard la personne qui entrait. Dès qu'elle le vit, elle sut que les ennuis ne faisait que commencer. Elle referma son tiroir à clé et enfoui cette dernière dans sa poche. Elle détestait les visites surprise surtout si elle venait d'Adrian. Ça n'annonçait jamais rien de bon et elle haïssait qu'il cherche toujours à lui faire cracher des informations sur les affaires en cours pour l'aider dans ses enquêtes personnelles. Mais en fait c'était bien secondaire, ce qu'elle méprisait le plus venant de lui était ce qu'il lui faisait ressentir. Elle avait l'impression d'être une marionnette entre ses mains et en même temps, elle ne pouvait s'empêcher d'avoir envie de lui sauter dessus. Elle niait complètement qu'elle se sentait plus que attiré par lui, elle niait en fait tout ce qui se rapportait à lui. Si elle n'avait pas été tendu comme un ressort en ce moment elle aurait sans aucun doute posé les pieds sur son bureau pour prendre un air décontracté face à lui. Mais aujourd'hui elle n'était pas d'humeur à jouer. Elle ne ressentait même pas les petits papillons qu'elle tentait de taire habituellement.
-Tu ne choisis vraiment pas ta journée Anderson.
Elle ferma les trois dossiers qu'elle était en train d'examiner. Elle n'avait pas envie de lui donner matière à foutre son nez là où il ne fallait pas. Elle détestait quand il se mettait à vouloir l'aider... sur ses cas. Elle n'avait pas besoin de lui, elle n'avait besoin de personne en fait. Du c'est ce qu'elle aimait à croire.
-J'ai envie de cogner aujourd'hui alors fais-moi plaisir et donne-moi une bonne raison de te prendre comme cible.
La joute verbal venait de commencer ... ils étaient ainsi tous les deux. Comme chien et chat et ne se faisaient pas de cadeau. Depuis qu'ils se connaissaient que c'était ainsi. Elle savait qu'il avait été flic, un bon flic et elle ne comprenait pas pourquoi il avait tout abandonner. Elle ne connaissait pas toute l'histoire, elle savait que son père était en prison et que sa meilleure amie avait été assassiné, mais elle n'avait pas chercher à en savoir plus. La rumeur disait que son père avait tué sa meilleure amie ... mais elle n'en était pas certaines et ne demanderait pas non plus.
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Sujet: Visite déplaisante ... ou non? [PV Adrian]